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VERY NICE TRIPS

Myanmar

Un voyage inoubliable qui nous a profondément touchés. Contraste entre une dictature et un peuple paisible, une vie paysanne qui ressemble à celle qu'ont du connaitre nos grands-parents dans la campagne française des années 30, des routes souvent très chaotiques mais une spiritualité omniprésente sans être envahissante pour le visiteur.
Rangoon
13/12/2004
Multitude de taxis à la sortie de l'aéroport. Si vous n'avez pas idée de l'hotel où vous voulez descendre, le chauffeur ne manquera pas de vous conduire... à son adresse "favorite".Attention au tarif "Bleu" demandé aux jolis pigeons qui arrivent : 20 dollars contre 3 à 10 indiqués dans le Lonely !La bonne idée pour ce voyage avait été de prévoir un taxi pour nos 15 premiers jours jusqu'à Bagan. Nous négocions donc itinéraire et tarifs avec achat des billets d'avion (3 vols intérieurs) dès le premier jour. Notre interlocuteur nous permet également d'obtenir des Kyats (monnaie locale) en évitant de passer par les banques d'état. Il fallait cependant changer un minimum de devises (100 euros par personne ?) à l'aéroport lors du passage au service d'immigration.

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Bago
14/12/2004
"Garagiste" spécialisé dans le pneu en quittant la capitale. Puis nous passons différents péages dont on s'acquitte en jetant parfois quelques billets par la fenêtre, ...ou en s'arrêtant ! On roule à droite avec un volant... à droite. On double par la gauche donc, avec quelques coups de klaxon pour mettre en garde piétons et cyclistes. Mais en campagne, c'est nous qui contournons les chiens... ils ne doivent pas parler le "Klaxon". Notre chauffeur, Tchou Tchou, a 2 petites filles et une femme au foyer. Il loue sa voiture depuis 5 mois et en paie l'entretien. Lorsque la route s'annonce poussiéreuse, Tchou Tchou enveloppe les bagages du coffre dans des plastiques... Il est bon d'avoir un foulard à portée de main (avis de fille, certes) pour le mettre autour du nez... même avec les fenêtres fermées et la ventilation coupée.

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Taungoo
14/12/2004

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Kalaw
15/12/2004
Jeudi 16 décembre 2004 - Journée-treck avec Georges pour rencontrer des Palaung. Nous découvrons la végétation : « castor oil fruits » pour l’huile… de ricin, des herbes utilisées pour fabriquer des balayettes. Dans les champs, les Palaung transforment un champ de riz pour cultiver du sésame ou nettoient les pieds des arbres à thé. Ici, les vaches sont mangées et les bœufs tirent les machines agricoles. Georges, qui est hindou, leur reproche de manger tout ce qu’ils trouvent… « Pourquoi pas un dinosaure ! » plaisante-t-il. Au village, nous passons par l’école où les enfants ont de 5 à 10 ans, puis ils iront aux champs. Notre guide transmet notre cadeau à l’enseignant : 50 stylos qui sont les bienvenus. Nous voyons des machines pour séparer le riz de son enveloppe, pour presser et mélanger les feuilles de thé lavées, un four d’usage nocturne (cf. chaleur) pour faire sécher les feuilles de « cheerots » qui serviront à rouler les cigares. On nous présente les maisons en bambou naturellement climatisées avec le vent qui passe à travers les portes... même en hiver. Et celles en bois, mieux isolées. Les constructions traditionnelles peuvent accueillir jusqu’à 7 familles : les enfants en bas, les parents en haut… et les grands parents près du feu. Georges ne tarit pas d’informations sur les modes de vie. Déjeuner local avec Chapati et soupe de lentilles. Un régal. Et quelle journée ! De retour à l’hotel, notre voiture toute propre nous attend pour repartir. Direction : Lac Inle.

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Lac Inle
16/12/2004
Vendredi 17 décembre - Petit déj. ¼ papaye, ½ avocat, omelette aux spring oignons et tomates, toast, thé rouge avec ou sans lait et sucre. Miam. Vers 8H nous nous présentons au port où il faut s’acquitter d’une taxe de 3 $ pour accéder au lac. Notre Tchou Tchou préféré a réservé la veille la barque motorisée qui nous emmène à la découverte du lac et des Shans qui habitent la région. Premières Pagodes, premiers marchés avec quelques emplettes locales (marionnette, peigne à cheveux en argent, sac shan, grand chapeau pointu en bambou très frais à porter), forêt de bambous (on adore ! … mais là-bas, car dans un jardin ça envahit tout ! ). Visite d’artisans : bijoux en argent, fabrique de soie végétale, forge, fabrique de Cheerots (cigares locaux). Au déjeuner : fried noodles ou poisson-riz-noix de cajou (mmmmh). Et hop, nous partons pour la pagode Phaung Daw U très prisée par les Shans. Notre chauffeur expert transmet notre offrande de lotus à bouddha. L’intérieur est tout rouge et or, avec en haut des murs de nombreuses illustrations de la vie du Bouddha comme il se doit. Au centre, une estrade où seuls les hommes peuvent monter. Nous entreprenons la visite dans le sens des aiguilles d’une montre, comme le veut la tradition. Au petit marché du « rez de chaussée », Christian dégotte une tenue Shan pour 5000K (5 $) après négociation... même notre chauffeur n’en croit pas ses oreilles. Après être passés devant les jardins flottants, nous terminons par le fameux monastère-des-chats-qui-sautent (Kyaung Nga Phe) tout en bois. En rentrant, nous réglons 10 000 K au conducteur de la barque… pour 8H de présence et une journée riche en découvertes variées. Incroyable. Pour clore cette journée Tchou Tchou nous fait encore découvrir une excellente adresse tenue par une famille shan où tout est fait maison, des murs à ce qui se trouve dans l’assiette. Quelle perle ce guide-chauffeur-organisateur !

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Kakku
18/12/2004
Samedi 18 décembre 2004 - Nous quittons Shwé Nyaung où nous logions et le lac Inle pour la journée, après un petit passage au marché de plus authentique que ceux vus la veille avec des fleurs en grande quantité, et de nombreux espaces de restauration. Puis nous reprenons la route. C’est la première fois que notre chauffeur se rend à Kakku car ce site n’est ouvert aux touristes que depuis 2 ans. Les Pa O étaient en rébellion jusqu’en 2000. Forêt de près de 2500 stupas (pagodes), ce lieu fut gardé secret par le Pa O jusqu’en 1996. On peut aujourd’hui le visiter en se faisant guider par un membre de leur organisation (la PNO) que l’on rétribue. Nous nous arrêtons donc à Taunggyi pour payer notre taxe et embarquer notre guide. Son prénom commence par Nang (princesse, Kun = roi pour un garçon), puis « Tin Tin » indique son jour de naissance (un samedi) et « Twe » signifie qu’elle est la cadette de la famille. Elle se nomme donc « Nang Tin Tin Twe ». Elle nous explique son pays et ses traditions : les travaux des champs commencent à la fraiche de 6 à 8H puis vient l’heure du petit déjeuner qui est aussi le moment de préparer le déjeuner que l’on emportera aux champs. Nous voyons la culture de l’ail et son arrosage hebdomadaire à l’aide de grandes pelles. De retour à la maison vers 16-17H, c’est le tour des travaux ménagers jusqu’au repas avant 20H. Puis nous apprenons comment les rencontres des jeunes gens sont codifiées : un jeune homme peut rendre visite à une jeune femme chez ses parents. Ils pourront alors discuter dans la cuisine. Si la jeune fille rit à ses propos, il pourra lui offrir un bijou… il ne s’agit pas de rire à la légère ! Pour en savoir plus… allez rencontrer les Pa O ! ils ont tellement de choses à raconter. Tin Tin a fait 3 ans d’étude en géographie à l’université de Taunggyi et ne tarit pas de détails. Son frère semble être un footballeur de haut niveau, sélectionné dans l’équipe de Mandalay. Après un déjeuner de galettes de légumes et tofu frit nous partons découvrir le site sacré. Selon notre livre, l’ensemble aurait été élevé sur une durée brève du XVIIème au XVIIIème ce qui lui donne, pour les spécialistes, une grande unité de style. Tin Tin explique qu’un stupa comportant 5 niveaux correspond à « monsieur tout le monde » alors qu’un stupa de famille royale possède 9 niveaux ; que tous les banians ne sont pas sacrés mais que la forme des feuilles permet de faire la différence ; que les « tuteurs » placés sous les branches apportent la bonne fortune à son dépositaire. En fin de visite, très prévenante, Princesse Tin Tin nous propose une lingette pour nous nettoyer les pieds avant de remettre nos chaussures qu’on enlève obligatoirement en abordant un lieu sacré ! Et cet espace à découvert ne peut en effet être nettoyé comme un lieu fermé. De retour à Nyaung Shwé, après une courte balade au port, nous prenons un petit lassi au restaurant (Golden kake ?) découvert la veille. Toujours aussi délicieux leurs produits !

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Pindaya
19/12/2004
Dimanche 19 décembre 2004 - Pas moins de 8000 bouddhas entreposés dans une grotte à la température très agréable. Un « guide » nous indique des cellules de méditation auxquelles on peut accéder par un petit couloir en se mettant à 4 pattes, des niches cachées, des statues miraculeuses. Puis notre chauffeur nous propose de visiter une manufacture d’ombrelles et papiers traditionnelle. Ils utilisent l’écorce du murier. Nous repartons après un thé et quelques achats-souvenirs en direction de Mandalay. Arrivée vers 19H. Quelle route… Notre chauffeur qui s’appelle finalement So :-o se fait craquer les cervicales lorsqu’elles bougent à cause des cahots de la route ! Profitons-en pour signaler qu’il faut acheter les souvenirs sur place. Car contrairement à ce que nous avions imaginé, on ne retrouvera pas centralisé à la capitale les articles manufacturés dans chaque région... et de la sorte, on sait à qui vont les bénéfices.

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Mingun
19/12/2004
En 1790, le roi Bodaw Phaya avait débuté la construction de la plus grande pagode du monde. Mais une prophétie annonça que son achèvement signerait la ruine du pays. Le roi abandonna donc son projet. Seul le socle de 50 m de haut a été réalisé. Le tremblement de terre de 1838 n’en a pas effacé la trace. On peut voir une maquette du projet dans le village qui montre la démesure de ce qui aurait pu sortir de terre. 2 lions qui devaient garder ce temple ont eux été décapités par le tremblement de terre. On peut également voir la cloche, prévue pour cette pagode, de plus de 90 tonnes « en état de marche » contrairement à celle du Kremlin, seule à la dépasser en taille, mais qu’une fêlure a rendue muette. Le monument présente de nombreuses fractures… que l’on peut parfois franchir si l’on fait preuve… d’un peu de courage lorsque l’on monte au sommet. Notre regard embrasse alors toute la vallée autour du fleuve Irrawaddy. Un peu plus loin la Paya de la Princesse Hsinbyuma avec ses 7 terrasses semble faite de dentelle dans une pierre blanche et lumineuse au soleil. On y trouve le symbole des 7 chaines de montagnes autour du Mt Meru. Nous reprenons le bateau pour rentrer à Mandalay et poursuivre les visites.

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Mandalay
20/12/2004

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Ava
21/12/2004

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 (Obligatoire)

Pont De U Bein
21/12/2004

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Monywa
22/12/2004

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Hpo Win Daung
22/12/2004

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Bagan
23/12/2004

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Mt Popa
25/12/2004

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Ngapali
26/12/2004

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Mrauk-U
30/12/2004

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Kyaiktiyo
03/01/2005
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Rangoon
04/01/2005
Date a verifier

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